Le but de cette digression qui s'est reproduite de manière asexuée pour dériver le long du fleuve de mes angoisses freudiennes - bougez pas, je la note celle-là - était de noter que nonobstant des tendance oisives fréquemment manifestées, je n'avais pas encore atteint cette profondeur d'inactivité, illustrée par ma personne avachie dans un canapé, le ventilo dans la mouille à cause de la chaleur, en train de conter dans son crachoir virtuel le niveau d'inactivité qu'il atteint, avec pour fond sonore une reprise de You spin me round passée en boucle. Et en train de se demander si ce qu'il vient de scribouiller compte pour une mise en abime. J'imagine qu'avoir passé deux semaines à semer la correspondance dans un trou à rats puant parsemé de bouseux ingrats et ignorants doit jouer un rôle dans cette absence de volonté de me lancer dans la moindre activité "complexe". Non que je sois encore fatigué de ces deux semaines de soumission la plus complète au capitalisme laborieux, mais j'imagine qu'avoir repoussé mes limites - placées à proximité pour m'éviter de me fatiguer à les atteindre - pendant tant de temps et avec une auto-discipline et une abnégation que je n'atteins en général que dans mes fantasmes militaro-fascistes dont il serait mal vu que je fasse la description plus en détails ici. Sur ce sous-entendu de provocateur de seconde zone, je m'en vais mouvoir mon cadavre dans le but malsain d'alimenter ma surcharge pondérale pour la seconde fois de la journée et dans le cadre de ce que la plèbe appelle "repas". En fait, la seule chose que j'aime moins que les vacances, c'est le reste de l'année (en dédicace aux fascistes refoulés qui n'aiment pas voir les autres se plaindre;) ). |
Métaphysique du glandouillage estival.
Dimanche 25 juillet 2010 à 18:29
Von Vicomte geschrieben
Vendredi 16 juillet 2010 à 18:28
Bientôt la fin de deux semaines de travail acharné et je ne suis pas sûr de savoir quoi en tirer. Oui ce fût un dur labeur car, contrairement à ce que l'on peut croire, on ne devient pas facteur en deux jours. Ni même en deux semaines, tendrais-je à penser. Et il ne s'agit pas, loin de là, d'ajuster son lancer de missive deux heures dans la journée, malheureusement, sans quoi j'eus excellé sans nulle difficulté. Mais passons. En fait, une chose me paraît indéniable, je n'en ferai pas mon boulot, non, vraiment. Outre que le fait de devoir passer la journée à me dépêcher pour boucler avant 16 heures ce qui me prendrait jusqu'à 18 me pose un problème d'agitation qui ne me sied guère, transmettre leur correspondance à des plébéiens bouseux et ingrats infichus d'avoir une boite à lettres lambda ou d'avoir du blé sur eux quand ils commandent un paquet de 20 kg en contre-remboursement, m'ennuie profondément, et devoir accorder un quelconque intérêt aux monceaux de conseils dans lesquels ils veulent m'ensevelir tend à éveiller en moi une appétance anthropophage plutôt vivace. Et je n'ose m'attarder sur ce que m'évoque ceux qui, ne tenant pas assez à leur colis d'1m20 - non, pas de trafic de nourrissons, sinon je toucherais des commissions - pour être là à mon passage mais assez pour aller m'attendre sur les derniers arrêts de ma tournée pour le récupérer. Je suis quelqu'un de poli et pacifiste après tout. Surtout poli. En définitive, outre une éventuelle orientation professionnelle par dépit écartée, je pense aussi savourer le salaire qui va m'être versé en récompense de ma sueur et de mes coups de soleil - à défaut de sang - qui me donnent l'air d'un type bronzé qui porte un tee-shirt blanc. En résumé donc guère plus élégant que le bronzage de skieur, avec des lunettes blanches sur fond de faciès couleur charbon de bois. Oui, je vais vraiment le savourer. Tout comme je savoure la douche froide chaque soir après 5-6 heures de crapahutage intensif à barboter dans mon jus - prenez un instant pour l'image mentale - sous le cagnard. J'en aurais presque une érection - envolée lyrique moderne, au temps pour moi. Sur ce, je pense aller défouler tout ce que j'ai pu intérioriser pour des raisons de contacts sociaux sur Super Smash Bros Brawl. Ah, les distractions intellectuelles, il n'y a que cela de vrai. Auf Wiedersehen. |
Von Vicomte geschrieben
De l'utilité de la progéniture
Jeudi 8 juillet 2010 à 23:24
N'est plus à faire l'utilité de la reproduction pour la survie de l'espèce. Pour que l'espèce perdure, besoin de descendance, le fait physique est établi. Un aspect nettement moins abordé concerne "l'utilité", "l'intérêt" de la progéniture pour les géniteurs, le plaisir ou la satisfaction que ces derniers peuvent tirer non pas de l'acte sexuel - le plaisir retiré a été empiriquement éprouvé - mais de concevoir et avoir un enfant. On écartera immédiatement toute vélléité de survie de l'espèce, rares sont les individus qui perpétuent l'espèce en ayant cette vision pour seul but. Dés lors, il devient assez complexe de démêler faits a priori "réels" et masturbation sentimentale. On retiendra notamment le concept "pour lui donner tout l'amour qu'il mérite", que l'on peut résumer donc comme une thérapie émotionnelle visant à libérer des émotions refoulées, faisant de la progéniture un soin thérapeutique qui d'abord empêchera de dormir en piaillant la nuit, de sortir parce que l'être humain à ses débuts est aussi autonome que dans ses dernières heures, en témoigne Liliane Bettencourt, puis ne sera ensuite plus qu'une pompe à fric ingrate et dépourvue de savoir-vivre. Pour finir ensuite par utiliser votre retraite pour vous laisser crever en maison de retraite afin d'avoir le paix. Mais passons, là n'est pas la question. Que peut-on retenir d'autre? Le concept du "c'est ce qu'il y a de plus beau au monde", qui s'auto-argumente avec la profondeur de l'intellect de Benjamin Castaldi, la base de ce concept consistant à justifier son maintien par le fait qu'il existe. On ne saurait reprocher aux émerveillés de l'incubation humaine leur béatitude devant cet évènement que constitue l'évacuation par déchirure vaginale de ce qui consumera pour les 2 prochaines décennies vos temps, énergie et capacités financières, il est intrinsèque à chacun d'avoir des sources de passion et d'émerveillement, qu'elles soient ou non incongrues. Non, le "problème" dans cette conceptualisation tient plutôt au fait que la béatitude niaise qui fait planer ceux qui en sont adeptes est purement culturelle, inculquée. Il n'y a pas de "parce que" à ce pourquoi, juste un bêlement paisible de l'individu qui récite son discours et y croie parce qu'on lui a dit qu'il le devait. Un croyant, en somme. Des motivations autres? Des marginaux ou, dans tous les cas, des motivations liées à la satisfaction d'un besoin personnel. Ce qui ramène, en résumé, les moutards au rôle de pokémon dont le dressage permet aux parents de défouler une sensation d'inaboutissement en essayant de les façonner à leur goût. Comme un potier sans le bon goût de ne pas utiliser une matière première qui peut donner son avis. Mais les anti-avortement ont raison, le droit à la vie est sacré, manquer le cancer, le capitaliste, la tecktonik, Facebook, le gouvernement Sarkozy, les prêtres pédophiles ou encore le football professionnel, eût été dommage. |
Von Vicomte geschrieben
Dimanche 20 juin 2010 à 2:00
On vient de me faire remarquer que mes scribouillages - terme non utilisée par la personne sus-citée mais par moi-même dans un but de fausse modestie - faisaient, en comparaison de ce qu'il me fut arrivé d'écrire, figure de chocolat Nesquik avec plein de nounours à la guimauve. Et je dois dire dans une déclaration post-réflexion, que je ne puis qu'agréer cette sentence, qu'il s'agisse de la forme ou du fond, mers références à l'équivalent Center Park à Buchenwald, ou au niveau de formation du CAP Boucherie-charcuterie rwandais, ayant de beaucoup diminués, comme si je m'étais retrouvé affecté d'ophtalmodynie et me complaisait dans cet état morbide. Le fait est que ma propension à poursuivre mon adaptation personnelle de l'hédonisme m'a poussé à contenir quelque état dyscole qui n'eut en aucun cas pu concorder avec cette vaine quête, et qui en outre me poussât par un mécanisme surcompensatoire à régurgiter une tambouille immonde de nounours à la guimauve dont même mon orifice anal serait honteux à l'idée d'en reconnaîtrela légitimité. Considérant, par ailleurs, que peu importe ce que j'eusse essayé dans cet autre vain dessein qu'a été la tentative de provocation d'une évolution numérique ascendante du nombre de cyber-badots sur cet espace virtuel d'expression personnelle pseudo-libre, mon succès a été de fait similaire pour ne pas dire identique à l'utilité de l'auriscalpe dans le domaine carpologique, j'ai opté pour une tentative plus cathartique et subséquemment sans aucun doute vouée à être plus grinçant que drôle au sens commun, la plèbe reconnaissant généralement comme humoristique une combinaison de paf le chien et du best-of de carambar. Dans une tentative desultoire elle couronnée de succès, je vais donc clamer haut et fort que je ne peux plus encaisser la promotion de la pseudo-artiste interprète musicale au pseudonyme profondément à chier Zaz qui déclame - avec un sourire la condamnant pour incitation au suicide sur la fédération française des chirurgiens dentistes - l'apologie d'une philosophie de bisounours new age tout juste propre à rembourrer les chaussures trop grandes qu'un clodo aurait récupéré dans une poubelle de l'Upper east side new-yorkais. N'étant pour le moment à même de déterminer si le plus vomitif de sa prestation concerne le visuel ou l'auditif, je me contenterai avant de gagner ma couche de déplorer qu'elle semble vraiment croire aux déblatérations enflammées dont se constitue son écorchage sonore et qui s'opposent délicieusement au système auquel elle adhère à partir du moment où elle a accepté la commercialisation dont la promotion audiovisuelle nous boursoufle les tympans jusqu'au collapsus. Sur ce, je m'en vais gagner un sommeil qui à défaut d'être réparateur me permettra tout au moins d'occulter l'existence pêle-mêle de l'objet de ma diatribe, de l'UMP, des anti-bouffeurs de chevaux, des religieux intégristes, de Paris Hilton, de Michaël Vendez-l'tas, de HADOPI, des auteurs de la loi HADOPI, de la conception existentielle du capitalisme, des dragées, du MEDEF et de la salade verte. |
Von Vicomte geschrieben
Lundi 24 mai 2010 à 2:24
Youhou c'est l'été §§ Putain d'bordel de merde, et je pèse mes mots. Sérieusement,s'quoi ces conneries? Ca devrait pas exister des chaleurs pareilles. Si la barrière des langues - et mes crises de flemmingite aigue - ne me posait pas un problème pour cela, j'aurais déjà déménagé au Tibet, ou en Russie, même si dans un cas ou l'autre, dire ce que je dis de Napolégnon, de Poutine ou du PC chinois me vaudrait une disparition inexpliquée rapide malgré le nombre quasi-négatif de visites de ce blog, mais je m'emporte. Non franchement, j'aime pas l'été. Pas que j'aime plus les autres saisons - faut pas déconner non plus, si y'avait une/des saison(s) qui valai(en)t mieux que les autres, ces dernières serviraient plus à rien -, mais j'aime vraiment pas l'été. En été on crève de chaleur, on transpire comme un boeuf, et on se tape les grandes vacances - pour ceux qui bossent pas encore \o/ - qui ne sont somme tout qu'une période transitoire entre deux années de cours de chiottes soit passées à buller temporairement en occultant l'angoisse de la fin, soit à bosser pour faire du putain de blé parce que le pognon s'trop cool, s'l'avenir le pognon. Puis cette année sera pas mieux que les autres, avec la même fange médiatique que d'habitude, la crise, la peoplitude et les poneys - je vous laisse chercher dans quelle(s) catégorie(s) se range le président \o/. Parait que Robert Pattinson a été élu l'homme le plus influent de l'année. Ca veut dire quoi ça? O_O Que s'il a envie que tu te fasses emmancher par un poney - oui c'est obsessionnel -, t'as dix minutes pour baisser ton falzar dans une écurie avant que Chuck Norris débarque pour te coller ses santiags dans l'rectum? Et le pire c'est que ces débilités sont imaginées par des magazines que des gens paient pour les lire. Et je rêve - enfin cauchemarde - même pas. J'ai envie de défoncer à la batte: le club de l'économie de TF1, les boulets qui considèrent comme exhaustif et constructif ce qu'on entend/voit sur RTL/TF1, la BCE, Angela Merkel, l'ensemble de l'équipe gouvernementale, lady Gaga, les personnes pour qui tu peux pas t'empêcher d'être plus attentionné que tu sais qu'ils ne le seront jamais pour toi, ceux qui ont eu l'idée des magazines 7 à 8 et 50 minutes inside, le créateur de Facebook. Et plein d'autres choses encore, mais j'suis à court pour l'instant, et 'façon j'même pas d'batte. Ouais, l'été s'vraiment une saison de chiottes. |
Von Vicomte geschrieben