On a beau être une entité spirituelle supérieure, on n'est pas parfait. Heureusement d'ailleurs, la perfection serait d'un ennui. Mais passons. Le but de mon propos est de noter que, quel que soit le niveau que l'on ait atteint, il y en a toujours un au dessus, quelque chose qu'on ne sait pas, comprend pas, maîtrise pas.
Aujourd'hui j'ai pris connaissance de la théorie du "settler" et du "reacher", en français celui qui a le "pouvoir" et celui qui obéit.
Comme beaucoup de choses, j'exècre son essence même, autant que je ne peux qu'admettre que son existence observable est presque omniprésente. J'exècre l'essence même de cette idée parce que j'ai toujours perçu un couple - puisqu'il s'agit d'une théorie régissant les relations de couple, suivez un peu - comme une interdépendance, une interaction qui nécessite une équivalence relative entre les échanges, une certaine stabilité, pour ne pas s'effondrer. Pour autant, le fait est que la stabilité ne nécessite que rarement une quelconque égalité. Pour beaucoup de raisons, parce que certains sont heureux d'être le "reacher", principalement. Je dis principalement parce que statistiquement on a constaté moins d'explosions quand il y avait deux esclaves réunis que quand il s'agissait de deux tyrans. Mais généralement, on en revient toujours à ce schéma, même si parfois la différence est plus ténue que ma caricature du couple esclave/tyran, ça n'en est pas moins la même chose.

http://auto-dedicated.temple.cowblog.fr/images/guillemets1.gifOn était en train de se dire que je suis plus du tout le settler de notre relation (à toi et à moi) et que ça craint.http://auto-dedicated.temple.cowblog.fr/images/guillemets2.gif

Personnellement, j'ai toujours souffert une propension à éviter de toucher à la barre, et à laisser le bateau à la direction d'un autre, ou à le laisser dériver au gré des flots. Pas parce que c'est plus poétique - si j'étais poète ça se saurait -, juste parce que c'est plus simple, primo parce que ça demande moins d'effort, et secundo parce que ça permet de rejeter la faute en cas de problème.
Le pouvoir n'a d'intérêt que quand on a un but dont la réalisation en nécessite l'usage.