Facebeurk killed me §§

Jeudi 17 juin 2010 à 20:57


Wouhou je suis sur Facebook §§ Oui je sais on s'en tape, mais cet acte étant représentatif de la vende d'un pan supplémentaire de mon âme au diable, je ne pouvais le passer sous silence, la décadence a quelque chose de plus agréable à contempler quand elle est rendue publique, sûrement dû à ce qu'on lui ressent de honteux quand elle est gardée secrète. Certes, comme on vient de me le faire remarquer, en admettant - on a déjà admis bien pire - l'existence d'une entité que l'on appellera diabolique parce que "UMP-iste" c'est déjà pris et encore moins classe, que comparer Facebook, réseau d'hypocrisie sociale et de surveillance mondiale, à l'entité sus-évoquée est quelque peu exagéré, notamment parce que l'entité dite diabolique revêt un concept intéressant et surtout vient pas nous faire chier avant qu'on soit mort avec ses représentants - ce qui n'est pas le cas de dieu qui, quelle que soit la religion nous emmerde avec des curetons "ex-nazis' et pédophiles, ses intégristes qui soit se font péter en public ou font péter des hôpitaux... enfin je m'égare.
Tiens, vu que j'suis parti pour m'échauffer sur ma denrière digression, on va poursuivre.
On recense quelques religions, beaucoup de sectes - dont le seul critère de différenciation retenu avec une religion est le nombre de croyants, ironique n'est-ce pas -, mais il paraît aux dernières nouvelles que pour les principales religions le dieu vénéré est en fait le même, le nom et folklores associés n'étant en fait qu'une différence de point de vue. On peut être tenté de dire qu'ils étaient méchamments pétés au moment de la concoction des saintes écritures, mais en fait, curieusement on tend à s'y retrouver pas mal quand on y pense Oo
Je veux dire, déjà bon, quelle que soit la religion, si t'es homo, bi ou trans', t'as pas intérêt à cotoyer des "conservateurs" sous peine de prendre cher, la capote, t'oublie, l'avortement, idem, ton môme peut finir à la DDASS, devenir junkie et crever séropo - oui je caricature, c'est d'la rhétorique bordel de merde - du moment qu'il vit, s'le principal. Ensuite, on remarquera que le prosélytisme pour répandre la bonne parole, les méthodes se ressemblent vach'ment, qu'on soit plutôt kipa, keffieh ou coiffe de bonne soeur. Après, certes y'a la petite touche perso, mais. Genre un "fou de dieu" qui répand la bonne parole de Mahomet - comprendre la même parole que Mahomet, mais avec plus de vigueur - en se faisant péter la gueule dans des lieux publics pour tuer un max de gens de son ethnie et de sa croyance, parce que c'est bien connu faut faire crever les gens qui croient la même chose que toi au nom de la tolérance, s'comme les maths, s't'une logique à part. Sinon, si vous êtes plutôt un bigot catho/protestant intégriste qui croit que le préservatif/l'avortement/le heavy métal/le porte-jarretelles est une invention du malin pour corrompre les esprits, vous pouvez lutter vaillamment tel un croisé en faisant péter des hôpitaux qui pratiquent l'avortement pour tuer des gens au nom d'un dieu qui d'après ses testaments - ouais, s'paradoxal, jamais mort, 2 testaments - prêche la miséricorde, la tolérance et la générosité désintéressée. C'est pas beau la vie?o/
Mais sinon tout va bien, j'suis juste en train de me demander si je rends mes TP ou si je pars tout de suite pour le Tibet. Ouais, comme Tintin, mais avec un coupe de cheveux quand même moins moche.

1 plébéien geignard

Von Vicomte geschrieben

Vive le prozium §§

Dimanche 30 mai 2010 à 13:29

Punaise, je veux du prozium - cf film Equilibrium. Peut-être qu'y'a des intégristes de la bienpensance pour qui les émotions s'la vie, mais euh, point de vue moi, s'de la merde en barre. C'est frustrant parce que l'entièreté de ma perception des choses est influencée par mon état émotionnel du moment. Pour peu que penser à quelque chose me gonfle, ça va me plomber le moral et je vais l'avoir mauvaise pour toute la journée, minimum, à plus forte raison si ça continue sur le même ton. parlant de ça, putain c'que j'en ai marre de ces défilés émotionnels, j'ai tellement de sautes d'humeur que j'vais finir par hésiter entre grossesse et troubles thymiques. Ouais, grosso modo, j'suis une femme enceinte, sans le gros vent... sans les naus... ouais une femme enceinte en fait. Putain, s'flippant, j'suis une putain de femme enceinte mais sans le moutard à l'intérieur et avec le physique masculin. Si si, j'vérifié, appareil génital externe, pilosité faciale hypertrophiée, sens de l'humour en groupe gras et vulgaire, I'm a man, testé et approuvé. Rien que cette pensée me déprime. Me dire aussi que j'ai aucun avenir professionnel intéressant - cette dernière mention est optionnelle - est aussi déprimant, parce que de toute façon j'trouve aucun intérêt au travail dans le sens économico-social du terme, être un maillon de la chaine économique m'emmerde au plus haut point, les us et coutumes du monde professionnel ne provoquent en moi que des tentations de meurtres en série, et pour finir je n'ai aucune envie de me casser les noeuds pour quelque chose qui m'ennuie au plus haut point. Et comme rien de ce qui peut mener à une profession ne m'évoque le moindre intérêt, je suis fatalement voué à l'exclusion à plus ou moins long terme. La seule place que je pourrais occuper avec bien être dans le système serait rentier, manque de bol il me manque une fortune que je n'ai aucune envie de m'emmerder à construire toute ma vie durant pour que d'autres puissent en profiter quand je serai en train de cracher mes poumons à l'égonie sur mon lit de mort. Non, plutôt du pognon acquis sans effort, genre en grattant un ticket millionnaire - exemple fortuit, un autre jeu à gratter me conviendrait autant tant que la somme est conséquente - et en plaçant la moitié de mes gains pour pouvoir observer une vie d'oisiveté en regardant des salariés suer sang et eau pour l'héritage de leurs enfants qui les foutront en maison de retraite dés qu'ils seront trop vieux, et en dépensant l'autre moitié dans des trucs dont j'ai envie genre un putain d'ordi tellement violent que je pourrai faire tourner 13 films HD, un four micro-ondes en USB et une connexion suffisante pour en plus pouvoir faire tourner 56 MMORPG sans le moindre lag. Et euh... Bah le reste j'y penserai après.
Et comme je sais plus quoi dire et que j'ai la flemme de sortir délicatement des digressions dans lesquelles je me suis emporté, je conclurai par quelques considérations existentielles qui me sont venues à l'esprit aujorud'hui.
On déprécie souvent le mensonge du fait des conséquences nuisibles qu'on lui reconnait généralement, en partie empiriquement et en partie aussi du fait de l'établissement d'une norme socio-morale mélangeant bisounours et power rangers, sans les bastons. Cela étant, il me semble important de noter deux choses concernant le concept de mensonges. D'abord, quoiqu'on en dise, tout aspect relationnel humain nécessite une part donnée de mensonge, que l'on appellera parfois politesse pour le rendre acceptable, gentillesse si on est faux-cul, et cela parce qu'il est intrinsèque à l'être humain de ne pas être prêt à s'entendre dire n'importe quelle vérité, que ce soit sur lui-même ou son entourage. les relations de couple en sont un bon exemple, pour une relation stable, faut soit mentir, soit payer. Personnellement, je tends plutôt à recommander pour la santé mentale l'option 2, mais c'est subjectif, natürlich =) Ensuite et finalement, le mensonge présente l'avantage par rapport à la conviction de ne pas se présenter pour autre chose que ce qu'il est, soit un mensonge, comme le faisait remarquer Nietzsche en disant "Les convictions sont des ennemis de la vérité plus dangereux que les mensonges." Et vlan, dans les mouilles.
Deuxième réflexion existentielle de la journée, a eu lieu quand j'ai repensé à une remarque de mon prof de philo de terminale, qui a sans doute été au passage un des meilleurs enseignants que j'aie eu. Il établissait une distinction, lors d'une discussion sur le sujet, entre deux "formes" de tolérance, dont une qu'il qualifiait de "bas de gamme" en opposition à l'autre dont vous aurez deviné le qualificatif. Par ces appellations il tenait à différencier une conception de la tolérance visant à rester dans son coin en ignorant l'autre, dans une forme relative d'autarcie, afin de ne pas y être confronté et donc de le laisser en paix. En opposition à une forme de tolérance qui consistait elle - toujours selon lui - à s'attacher à comprendre le point de vue d'autrui plutôt qu'à ignorer ce dernier. J'y ai repensé aujourd'hui en songeant, après avoir laissé ma réflexion personnelle se développer, et ce largement influencée par mon expérience existentielle personnelle, que quoique la tolérance "haut de gamme" fut en théorie idéale, elle avait cela de commun avec le communisme et la démocratie d'être inapplicable dans son concept de base, souffrant de dérives intrinsèquement - oui j'aime ce mot, allez vous faire foutre - humaines, telles que l'incapacité au débat sans dérive vers le conflit ou le dialogue de sourds, ainsi qu'à comprendre autrui, l'entendement humain étant limité à sa propre perception du monde, et donc incapable de l'aborder sous un autre angle que le sien, soit la théorie solipsiste, sauf erreur de ma part.
Sur ces considérations existentielles, je vais tâcher de roupiller afin de de minimiser l'épaisseur de mes vallises sub-oculaires en devenir, considérant les 5 heures de sommeil restantes. Oui en Week-end, s't'une honte.
 

4 plébéiens geignards

Von Vicomte geschrieben

Non je suis pas négatif...

Jeudi 4 février 2010 à 16:27

[...C'est juste que j'aime pas ta gueule.]

Superbe plagiat d'une phrase entendue je ne sais où, en guise de titre, mais je trouvais que ça collait bien avec l'objet de mon article, à savoir le fait que je me plains, mais que c'est  pas ma faute, c'est le monde extérieur. Bon, entrons dans le vif du sujet.

J'EN AI MA CLAQUE des radios de mes deux qui se prétendent musicales, qui prétendent passer de la musique quasiment sans arrêt et qui partagent la majeure partie de leur temps d'antenne entre de la pub et des ******* de medleys de ***** assaisonnés à grands renforts de slogan de la radio §§ Sérieusement, pas besoin de répéter 25 fois "RTL2 la radio poprock§§" en mélangeant prononciation francophone  et tambouille anglosaxonne avec des voix de guignols chanteurs qui le répètent en plus, on avait compris. Et franchement, tant qu'on y est avec celle-là, mon cul de radio poprock. Si Marc Lavoine est poprock, alors Vincent Delerm aussi, et à ce moment-là, poprock = pop de merde au rabais étiquettée "rock" pour faire plus d'audimat, auquel cas je propose un nouveau slogan qu'ils pourront diffuser autant qu'ils le veulent: "RTL2 la radio qui vous pisse dessus sans même essayer de vous faire croire qu'il pleut §§" C'est plagié d'Avatar et ça prend trois plombes à dire, mais au moins pendant ce temps ils raconteront plus de conneries.
Pour généraliser un peu plus, ça sert à rien de se prétendre "radio musicale" si on en est à brandir "maintenant 30 minutes de musique non stop" pour avoir l'air d'être musical, a fortiori si en plus même là on arrose de slogans braillés par une morue entre chaque chanson.
A c'prix-là, je préfère encore écouter radiofrance, comme ça je m'épargne d'encaisser d'incessants medleys minables arrosés de slogans, et d'interminables enchainements de slogans bêlés par des "artistes" (sic) dans le seul pub de faire de la pub.

Dans le même ordre d'idées, un énième "service" pour portable qui propose de révéler le "nombre d'enfants que vous aurez peut-être le bonheur d'avoir" \o/ Sinon, avec autant de garantie et une notable économie au niveau du forfait, il y a l'introspection ou la courte paille. Avec en plus la satisfaction immense de ne pas contribuer à l'enrichissement d'une bande de glands, ça n'a pas de prix.
 

4 plébéiens geignards

Von Vicomte geschrieben

C'est pas vrai que j'aime rien.

Vendredi 29 janvier 2010 à 0:32

 
Mais j'aime pas le mot courriel, Facebook, les pop-ups qui apparaissent partout et n'importe où, les lettres de motivation, les boites de nuit, les protocoles, les langages sms et compagnie, les mômes de 16 ans qui se croient capables de gérer un môme alors que leur principal souci existentiel est la longueur de leur minijupe ou la couleur de leur survêt'.

C'est pas tout, mais ça me démangeait.
Mais n'empêche que s'pas vrai que j'aime rien.

3 plébéiens geignards

Von Vicomte geschrieben

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