Non je ne suis pas fou. Ou pas que.

Lundi 9 août 2010 à 21:15

Comme c'est les vacances et que j'ai publié un article anti-constructif la dernière fois, et bah je continue avec des trucs totalement débiles. A savoir un pseudo test psychologique qui ne m'a évidemment pas surpris, et comme ils proposaient un code HTML de mes résultats, j'émerge temporairement de ma torpeur permanente pour mettre ça sur ce jouli blog qu'il est mignon et désert.
Disorder Rating
Paranoid: High
Schizoid: Moderate
Schizotypal: High
Antisocial: High
Borderline: Low
Histrionic: Moderate
Narcissistic: Very High
Avoidant: Very High
Dependent: High
Obsessive-Compulsive: Moderate

-- Personality Disorder Test --

Et pour clôre ce merveilleux article, j'ai entendu dire de source non confirmée que Ketty-Mint est une salope hautaine et condescendante - en bref parce que si j'avais du recopier, j'y eus passé trois plombes. Notez que je ne corrobore pas, je ne connais pas Ketty-Mint. Je colporte gratuitement, juste.
 
 

1 plébéien geignard

Von Vicomte geschrieben

Métaphysique du glandouillage estival.

Dimanche 25 juillet 2010 à 18:29


L'apogée est le seuil de la demeure de la décadence. Ca vient de me venir, la fibre poétique, que voulez-vous, on l'a où on ne l' apas. Où on fait semblant, mais si je m'embarque dans le sophisme on est pas sorti, et c'est pas le moment. Précisément d'ailleurs, dans la mesure où si j'alimente mon crachoir virtuel en cet instant, c'est précisément pour traiter de mon inactivité profonde et réelle. Les vacances n'ont jamais été pour moi une période que je qualifierais de féconde, ou de constructive. Indubitablement. Mais disons que je trouvais toujours un moyen d'alimenter mes journées, d'une manière ou d'une autre. Et ce ne sont point les possibilités qui manquent, quand on est un geek aussi camé de la vie qu'il est possible de l'être. Insatisfaction de ce qu'on a, à tel point qu'on a toujours besoin de plus pour se sentir mieux, jamais assez de rien, toujours envie d'autre chose. Quand j'étais suffisamment jeune pour me figurer que tout vice est mauvais - le paradoxe est voulu -, je me disais systématiquement, à chaque fois que je courais vers la satisfaction d'un désir donné, que sa satisfaction m'amènerait à ce que les croutons méditatifs grecs - ou philosophes, mais je ne me souviens plus de la figure de style consistant à utiliser la description d'un concept plutôt que son nom - qualifient de bonheur, un état de satisfaction et de bien-être durable. Risible, je vous l'accorde, mais c'est le privilège de la jeunesse que de voir l'avenir comme la perfection du présent. A présent que je suis juste assez vieux pour constater que mon bien-être était fonction inversement proportionnelle de mon évolution chronologique et encore assez jeune pour me rendre compte que ça peut être pire, je comprends que l'apogée de la vie humaine se trouve à la naissance, ce qui se trouve rejoindre ma phrase introductive. La grossesse étant somme toute une longue période d'oisiveté confortable et inconséquente, l'orgasme natal marquant l'entrée dans une déchéance progressive mais néanmoins marquée de plusieurs paliers, tels que l'acnéique et consternante adolescence que l'on distingue par un comportement aussi risible que la quitessence purulente qui constèle le visage de ses victimes. Mais passons les divagations pseudo-lyrico-existentielles.
Le but de cette digression qui s'est reproduite de manière asexuée pour dériver le long du fleuve de mes angoisses freudiennes - bougez pas, je la note celle-là - était de noter que nonobstant des tendance oisives fréquemment manifestées, je n'avais pas encore atteint cette profondeur d'inactivité, illustrée par ma personne avachie dans un canapé, le ventilo dans la mouille à cause de la chaleur, en train de conter dans son crachoir virtuel le niveau d'inactivité qu'il atteint, avec pour fond sonore une reprise de You spin me round passée en boucle. Et en train de se demander si ce qu'il vient de scribouiller compte pour une mise en abime. J'imagine qu'avoir passé deux semaines à semer la correspondance dans un trou à rats puant parsemé de bouseux ingrats et ignorants doit jouer un rôle dans cette absence de volonté de me lancer dans la moindre activité "complexe". Non que je sois encore fatigué de ces deux semaines de soumission la plus complète au capitalisme laborieux, mais j'imagine qu'avoir repoussé mes limites - placées à proximité pour m'éviter de me fatiguer à les atteindre - pendant tant de temps et avec une auto-discipline et une abnégation que je n'atteins en général que dans mes fantasmes militaro-fascistes dont il serait mal vu que je fasse la description plus en détails ici. Sur ce sous-entendu de provocateur de seconde zone, je m'en vais mouvoir mon cadavre dans le but malsain d'alimenter ma surcharge pondérale pour la seconde fois de la journée et dans le cadre de ce que la plèbe appelle "repas". En fait, la seule chose que j'aime moins que les vacances, c'est le reste de l'année (en dédicace aux fascistes refoulés qui n'aiment pas voir les autres se plaindre;) ).

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Von Vicomte geschrieben

Un bilan, deux bil...*PAN*

Vendredi 16 juillet 2010 à 18:28

Bientôt la fin de deux semaines de travail acharné et je ne suis pas sûr de savoir quoi en tirer. Oui ce fût un dur labeur car, contrairement à ce que l'on peut croire, on ne devient pas facteur en deux jours. Ni même en deux semaines, tendrais-je à penser. Et il ne s'agit pas, loin de là, d'ajuster son lancer de missive deux heures dans la journée, malheureusement, sans quoi j'eus excellé sans nulle difficulté. Mais passons. En fait, une chose me paraît indéniable, je n'en ferai pas mon boulot, non, vraiment. Outre que le fait de devoir passer la journée à me dépêcher pour boucler avant 16 heures ce qui me prendrait jusqu'à 18 me pose un problème d'agitation qui ne me sied guère, transmettre leur correspondance à des plébéiens bouseux et ingrats infichus d'avoir une boite à lettres lambda ou d'avoir du blé sur eux quand ils commandent un paquet de 20 kg en contre-remboursement, m'ennuie profondément, et devoir accorder un quelconque intérêt aux monceaux de conseils dans lesquels ils veulent m'ensevelir tend à éveiller en moi une appétance anthropophage plutôt vivace. Et je n'ose m'attarder sur ce que m'évoque ceux qui, ne tenant pas assez à leur colis d'1m20 - non, pas de trafic de nourrissons, sinon je toucherais des commissions - pour être là à mon passage mais assez pour aller m'attendre sur les derniers arrêts de ma tournée pour le récupérer. Je suis quelqu'un de poli et pacifiste après tout. Surtout poli. En définitive, outre une éventuelle orientation professionnelle par dépit écartée, je pense aussi savourer le salaire qui va m'être versé en récompense de ma sueur et de mes coups de soleil - à défaut de sang - qui me donnent l'air d'un type bronzé qui porte un tee-shirt blanc. En résumé donc guère plus élégant que le bronzage de skieur, avec des lunettes blanches sur fond de faciès couleur charbon de bois. Oui, je vais vraiment le savourer. Tout comme je savoure la douche froide chaque soir après 5-6 heures de crapahutage intensif à barboter dans mon jus - prenez un instant pour l'image mentale - sous le cagnard. J'en aurais presque une érection - envolée lyrique moderne, au temps pour moi.
Sur ce, je pense aller défouler tout ce que j'ai pu intérioriser pour des raisons de contacts sociaux sur Super Smash Bros Brawl. Ah, les distractions intellectuelles, il n'y a que cela de vrai. Auf Wiedersehen.

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Von Vicomte geschrieben

De l'utilité de la progéniture

Jeudi 8 juillet 2010 à 23:24

 
N'est plus à faire l'utilité de la reproduction pour la survie de l'espèce. Pour que l'espèce perdure, besoin de descendance, le fait physique est établi. Un aspect nettement moins abordé concerne "l'utilité", "l'intérêt" de la progéniture pour les géniteurs, le plaisir ou la satisfaction que ces derniers peuvent tirer non pas de l'acte sexuel - le plaisir retiré a été empiriquement éprouvé - mais de concevoir et avoir un enfant. On écartera immédiatement toute vélléité de survie de l'espèce, rares sont les individus qui perpétuent l'espèce en ayant cette vision pour seul but. Dés lors, il devient assez complexe de démêler faits a priori "réels" et masturbation sentimentale. On retiendra notamment le concept "pour lui donner tout l'amour qu'il mérite", que l'on peut résumer donc comme une thérapie émotionnelle visant à libérer des émotions refoulées, faisant de la progéniture un soin thérapeutique qui d'abord empêchera de dormir en piaillant la nuit, de sortir parce que l'être humain à ses débuts est aussi autonome que dans ses dernières heures, en témoigne Liliane Bettencourt, puis ne sera ensuite plus qu'une pompe à fric ingrate et dépourvue de savoir-vivre. Pour finir ensuite par utiliser votre retraite pour vous laisser crever en maison de retraite afin d'avoir le paix. Mais passons, là n'est pas la question. Que peut-on retenir d'autre? Le concept du "c'est ce qu'il y a de plus beau au monde", qui s'auto-argumente avec la profondeur de l'intellect de Benjamin Castaldi, la base de ce concept consistant à justifier son maintien par le fait qu'il existe. On ne saurait reprocher aux émerveillés de l'incubation humaine leur béatitude devant cet évènement que constitue l'évacuation par déchirure vaginale de ce qui consumera pour les 2 prochaines décennies vos temps, énergie et capacités financières, il est intrinsèque à chacun d'avoir des sources de passion et d'émerveillement, qu'elles soient ou non incongrues. Non, le "problème" dans cette conceptualisation tient plutôt au fait que la béatitude niaise qui fait planer ceux qui en sont adeptes est purement culturelle, inculquée. Il n'y a pas de "parce que" à ce pourquoi, juste un bêlement paisible de l'individu qui récite son discours et y croie parce qu'on lui a dit qu'il le devait. Un croyant, en somme.
Des motivations autres? Des marginaux ou, dans tous les cas, des motivations liées à la satisfaction d'un besoin personnel. Ce qui ramène, en résumé, les moutards au rôle de pokémon dont le dressage permet aux parents de défouler une sensation d'inaboutissement en essayant de les façonner à leur goût. Comme un potier sans le bon goût de ne pas utiliser une matière première qui peut donner son avis. Mais les anti-avortement ont raison, le droit à la vie est sacré, manquer le cancer, le capitaliste, la tecktonik, Facebook, le gouvernement Sarkozy, les prêtres pédophiles ou encore le football professionnel, eût été dommage.

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Von Vicomte geschrieben

Mort aux poneys §§

Dimanche 20 juin 2010 à 2:00

On vient de me faire remarquer que mes scribouillages - terme non utilisée par la personne sus-citée mais par moi-même dans un but de fausse modestie - faisaient, en comparaison de ce qu'il me fut arrivé d'écrire, figure de chocolat Nesquik avec plein de nounours à la guimauve. Et je dois dire dans une déclaration post-réflexion, que je ne puis qu'agréer cette sentence, qu'il s'agisse de la forme ou du fond, mers références à l'équivalent Center Park à Buchenwald, ou au niveau de formation du CAP Boucherie-charcuterie rwandais, ayant de beaucoup diminués, comme si je m'étais retrouvé affecté d'ophtalmodynie et me complaisait dans cet état morbide. Le fait est que ma propension à poursuivre mon adaptation personnelle de l'hédonisme m'a poussé à contenir quelque état dyscole qui n'eut en aucun cas pu concorder avec cette vaine quête, et qui en outre me poussât par un mécanisme surcompensatoire à régurgiter une tambouille immonde de nounours à la guimauve dont même mon orifice anal serait honteux à l'idée d'en reconnaîtrela légitimité. Considérant, par ailleurs, que peu importe ce que j'eusse essayé dans cet autre vain dessein qu'a été la tentative de provocation d'une évolution numérique ascendante du nombre de cyber-badots sur cet espace virtuel d'expression personnelle pseudo-libre, mon succès a été de fait similaire pour ne pas dire identique à l'utilité de l'auriscalpe dans le domaine carpologique, j'ai opté pour une tentative plus cathartique et subséquemment sans aucun doute vouée à être plus grinçant que drôle au sens commun, la plèbe reconnaissant généralement comme humoristique une combinaison de paf le chien et du best-of de carambar. Dans une tentative desultoire elle couronnée de succès, je vais donc clamer haut et fort que je ne peux plus encaisser la promotion de la pseudo-artiste interprète musicale au pseudonyme profondément à chier Zaz qui déclame - avec un sourire la condamnant pour incitation au suicide sur la fédération française des chirurgiens dentistes - l'apologie d'une philosophie de bisounours new age tout juste propre à rembourrer les chaussures trop grandes qu'un clodo aurait récupéré dans une poubelle de l'Upper east side new-yorkais. N'étant pour le moment à même de déterminer si le plus vomitif de sa prestation concerne le visuel ou l'auditif, je me contenterai avant de gagner ma couche de déplorer qu'elle semble vraiment croire aux déblatérations enflammées dont se constitue son écorchage sonore et qui s'opposent délicieusement au système auquel elle adhère à partir du moment où elle a accepté la commercialisation dont la promotion audiovisuelle nous boursoufle les tympans jusqu'au collapsus. Sur ce, je m'en vais gagner un sommeil qui à défaut d'être réparateur me permettra tout au moins d'occulter l'existence pêle-mêle de l'objet de ma diatribe, de l'UMP, des anti-bouffeurs de chevaux, des religieux intégristes, de Paris Hilton, de Michaël Vendez-l'tas, de HADOPI, des auteurs de la loi HADOPI, de la conception existentielle du capitalisme, des dragées, du MEDEF et de la salade verte.

1 plébéien geignard

Von Vicomte geschrieben

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